Mon nom est Willy Raemakers. J’ai exercé le métier de traducteur-interprète pendant une quarantaine d’années dans une organisation internationale et je suis retraité depuis le 1er mars 2022. Je suis tombé sous le charme de l’Afrique noire lorsque je me suis rendu en 2007 à Yaoundé au Cameroun (Afrique centrale) dans le cadre d’un congrès international. Mon appartenance à un groupe de réflexion sur l’étude des questions africaines m’a permis de visiter ensuite d’autres pays tels que la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Congo Brazzaville.
Mais le Cameroun est resté ma terre de prédilection, à telle enseigne que j’y ai fait la connaissance de mon épouse Jeanne. Au-delà de toutes les considérations théoriques sur le développement des pays africains, mon mariage m’a fait entrer de plain-pied dans la société africaine à travers ma famille d’adoption. J’ai découvert les réalités du terrain, j’ai perçu toutes les difficultés et tous les obstacles au développement de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier.
J’ai compris que dans ce pays où la moitié de la population a moins de 17,7 ans et le poids démographique des moins de 15 ans se situe à 43,6 %, l’éducation de la jeunesse représente un enjeu majeur pour l’avenir du Cameroun.
A l’aide de la Fondation, je souhaite apporter mon soutien à l’initiative d’un homme déterminé à relever le défi en raison de l’amour particulier qu’il porte à un enseignement de qualité. J’ai nommé le promoteur du Complexe scolaire WILLY JEANNE : Joseph Donatien NSI qui vous présentera lui-même cet établissement fondé en 2018.
Mon nom est Jeanne Ngabomba Abeng. Je suis arrivée en Belgique en 2011 après mon mariage. Je suis actuellement puéricultrice dans une crèche de Bruxelles. Comme vous vous en doutez déjà, le fait d’habiter en Belgique depuis 10 ans ne m’a pas coupé de mes racines africaines, bien au contraire. Je garde un solide attachement à mon pays en général et à ma famille en particulier.
Ce n’est pas peu dire que pour les avoir vécus moi-même jusqu’à mon départ pour la Belgique, je suis bien consciente des multiples problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement mes compatriotes et mes proches en raison de la pauvreté. Devoir assurer la subsistance et l’éducation de leurs enfants est l’une des préoccupations cruciales des parents dans mon pays.
Et quand bien même les parents trouvent les ressources nécessaires pour couvrir les frais de scolarité, encore faut-il trouver ensuite un établissement qui dispense un enseignement de qualité. Aussi, quand Joseph Donatien NSI, mari de l’une de mes nièces, m’a fait part de son projet de créer un collège privé, mon mari et moi-même n’avons pas hésité une seconde à lui apporter notre aide dans la phase préliminaire de création de cet établissement.
C’est pour nous exprimer sa profonde gratitude que Donatien a décidé de donner au complexe scolaire le nom « WILLY JEANNE ».
La création de la Fondation privée WILLY JEANNE répond à un double objectif : celui de garantir la pérennité du soutien moral, matériel et financier apporté au complexe scolaire WILLY JEANNE et celui de canaliser à bon escient et en toute transparence les dons de toute nature qui seront générés par les appels à la solidarité citoyenne que lancera la fondation.
Cliquez ici pour télécharger les statuts de la fondation.
Il faut savoir qu’une Association WILLY JEANNE constituée au Cameroun et présidée par un administrateur de la Fondation sera destinataire des dons récoltés et les affectera aux besoins identifiés par le Complexe scolaire WILLY JEANNE sous le contrôle du président de l’association.
© 2022 Fondation privée WILLY JEANNE